Question d'Ovalie
Blog rugby : l'humeur sur le rugby et ses à-côtés... sans en-avant ni placage haut... con!
lundi 22 février 2016
Traduction d'un article du Western Mail - Cardiff.
vendredi 12 février 2016
Traduction d’un article de Irish Independent - Dublin.
http://www.independent.ie/sport/rugby/six-nations/france-are-mentally-fragile-girvan-dempsey-34435739.html
Les Français sont fragiles mentalement – Girvan Dempsey
Six jours de repos entre deux matches internationaux, c’est déjà très peu quand tout va bien mais après une rencontre qui a laissé des traces, comme face au Pays de Galles dimanche dernier, Paris n’est pas la destination rêvée pour jouer le prochain match.
Traduction d'un article du Telegraph - Londres
Avec l'arrivée de grands noms en Premiership, l’Angleterre se rapproche encore un peu de la France.
Le salary cap n’est pas encore aussi élevé en Angleterre qu’en France mais il y a bien un palier de franchi en Premiership. Est-ce une bonne chose? Le temps le dira.
Schalk Burger jouera aux Saracens la saison prochaine. Photo : Rex |
mercredi 23 septembre 2015
On remet ça
Dans 4 heures, on remet ça. Tout d'abord, pour certains, il va falloir confirmer comme le Japon face à l'Ecosse. La vérité : je n'aimerais pas être de l'équipe d'Ecosse aujourd'hui tant ce match va être compliqué à aborder contre l'adversaire dont tout le monde attend un nouvel exploit. Imagine les écossais en kilt au bout des 90 minutes... Dur. Mais le pire, c'est que c'est possible même si je vois les écossais plus rapides des pattes arrières que les Sudafs et donc plus à même de déranger les Japonais qui n'auront pas qu'à se concentrer sur le combat cette fois. Et puis, pour donner encore plus d'incertitude à ce match, il y a la fraîcheur physique contre la pression naissant de bien rentrer dans la compétition. Ouvert, je vous dis ce #ECOJAP.
Dans 6 heures, la poule de la mort! En garde! Les Fidji peuvent toujours jouer les trouble fête dans ce groupe. Même si les Samoa ont gagné leur premier match, j'ai trouvé que les Fidji était la meilleure des 3 équipes du Pacifique (il n'y a que le nom de pacifique pour ces équipes d'ailleurs) et elle a fait sa rentrée dans la compétition. L'Australie, équipe emmêlée dans ses incertitudes, mélange de jeunes wallabies et de vieux kangourous est sûrement la plus incertaine des nations majeures en ce mondial 2015. On parle peu d'elle. Elle doit encore perdre sa virginité de jeu sur le territoire britannique ce qui ne lui enlève donc pas la pression du premier match. Plus équilibré qu'il n'y paraît, ce match sera intéressant à suivre car il confirmera que le Groupe A est le groupe de la mort : une Australie dévastatrice et c'est la concurrence attendue avec la rose et le poireau. Une surprise Fidjienne et ce sera la sortie des calculettes au dernier soir des matches de poule. Je me régale d'avance #AUSFIJ.
Dans 9 heures (il faut quand même une heure pour manger un fish&chips, avaler une Heineken seule bière autorisée dans la compétition et se remettre de ses émotions), retour de nos Bleus en bleu cette fois je l'espère. Contre la Roumanie : on vient, on gagne et on s'en va. Que les journalistes nous fassent le coup du vrai faux-suspense du match piège et de l'incertitude née de l'exploit du Japon est un coup aussi bas qu'une fourchette irlandaise dans les yeux d'un première ligne français (oui j'ai la digestion lente avec la Guinnness). Il n'y a rien d'autre à envisager durant ce match qu'une victoire en espérant mettre en place un peu plus de jeu d'arrières une fois le score pris. Ce dernier match de la journée est de loin le moins attrayant au vu de l'enjeu et du jeu. En plus il sera retransmis sur TF1 mais c'est la France donc nous serons là pour #FRAROM. Allez les Bleus.
lundi 21 septembre 2015
Grosso surprise.
Après avoir annoncé que les 5 cocus recalés de fin août étaient prioritaires pour un retour en Equipe de France en cas de blessure d'un des 31 finalement choisis. Après avoir expliqué qu'on pouvait très bien faire à l'aile avec ce que l'on avait c'est à dire Fofana et Fickou qui jouent au centre dans leurs clubs. Après nous avoir tant dit que le groupe vivait bien et qu'on allait partir à la guerre avec des mecs qui avaient fait ensemble la préparation...
Sauf pour Pierre Berbizier qui l'avait apparemment prévu en avril, l'arrivé de Grosso est une grosse surprise tant elle contredit le discours officiel. Ca doit être douloureux pour l'autre Rémi, Lamerat, de se faire cocufier 2 fois (par un partenaire de club qui plus est même si celui-ci n'y est pour rien). Il ne verra pas l'Albion sauf si d'autres blessures se présentent, au centre cette fois car on l'a bien compris, il fallait un joueur-puncheur.
Quitte à se contredire, il eut été plus intéressant d'y aller à fond et de créer un électro-choc.
Il est évident que Yannick Bru a fait un travail remarquable avec ses avants imposant une première ligne jeune devenue maintenant évidente, construisant une deuxième ligne solide et homogène et permettant l'expression du talent en troisième ligne.
Comment les gros ne sortent-ils pas du pré samedi soir en ayant envie d'en coller une à ceux de derrière tant ils les ont mis dans un fauteuil pour réciter une partition qui fut finalement un vomi d'imprécisions, de fautes techniques et de ballons tombés bref un gâchis de ce qui était un festin de roi? A force de servir les plats, certains les ont finalement consommés pour finir avec deux essais de piliers... les premiers depuis Califano paraît-il! Rends-toi compte. Bravo aux 8 Français et demi (Michalak sur une jambe y fut tout de même pour quelque chose) qui ont battu 15 italiens.
Lagisquet n'est plus Lagisque.
Cet ailier, finisseur hors-pair m'a fait rêver dans ma jeunesse. Rapide, il avait le nez pour être bien placé et finir les coups sur le terrain (un peu comme moi au bar à l'époque mais c'est une autre histoire). Le nez, qu'il a pourtant proéminent au centre du visage, il semble qu'il l'ait un peu perdu pour constituer et faire fonctionner sa ligne de 3/4. Soyons francs : PSA concentre toutes les critiques mais c'est plus Lagisque devenu Lagisquet qui n'a pas fait ses devoirs derrière et qui est en balance alors que Bru est irréprochable devant.
Faire venir un bleu chez les bleus pour lui faire cirer le banc et faire le nombre c'est bien, mais cette ligne d'arrières est orpheline d'un papa qui les guide, les rassure, leur donne le tempo. Mettre un vieux, c'est ça l'idée, l'évidence... comme le nez au milieu du visage. Les avants ont Dusautoir et Papé (entre autres, on peut citer Mas, Szarzewski) mais derrière, Lagisquet n'a pas pris un profil équivalent pour sa ligne de 3/4.
J'aurai aimé retrouver Médard qui commence à avoir de la bouteille et en plus peut couvrir le poste de 15 où je nous trouve prêts à nous enrhumer en cas de coup de froid, mais je ne le crois pas meneur d'homme malgré son âge. J'aurais rêvé de revoir Vincent Clerc qui a plus l'aura du grand-frère se rapprochant du profil et qui aurait pu dépasser Blanco au nombre des essais en Equipe de France (mais son heure viendra avec Guy Novès, j'en suis persuadé).
Volcan d'Auvergne.
Quitte à prendre le contre-pied de tous les discours fondateurs du staff du XV de France depuis le début de la préparation à cette Coupe du Monde, je n'aurais pas pris le soldat Grosso en remplacement d'Huget. Le nom qui me vient à l'esprit est celui d'Aurélien Rougerie. Formidable compétiteur, il peut apporter la fluidité au centre avec son compère de club Fofana, reprendre le poste à l'aile laissé vacant par Huget, voire assurer un intérim à l'arrière avec sa taille et sa vaillance sous les ballons hauts. Surtout, capitaine de Clermont pendant des années et détenteur de 71 sélections avec l'Equipe de France, il a souvent eu ce rôle de patron des lignes arrières qui nous fait défaut.
Sans cette expérience rapportée, il faut espérer qu'un bon recadrage de la locomotive de devant envers les wagons de derrière (je ne crois pas que l'on puisse éviter le coup de gueule interne de Dusautoir envers les joueurs portant les numéros 11 à 15) associé à l'arrivée du "puncheur castrais" suffisent à mettre cette huile qui manque aux rouages de la ligne de 3/4 de Patrice Lagisquet. Allez les Bleus.
samedi 1 octobre 2011
Avec des si... on passe en demi
Ridicule, navrante, énervante, l'équipe de France est en quart de finale de ce Mondial néo-zélandais sans le mériter. Les Tongiens eux méritent leur victoire et le 1er octobre n'est pas loin d'être décrété jour férié dans cette petite île du Pacifique.
Avec un peu plus d'ambitions, les Tongiens auraient même pu éjecter le favori français des phases finales. Pourtant, avec des si on mettrait Wellington en bouteille et, pourquoi pas, la France en demi... mais avec l'équipe ci-dessous :
Poux : s'il est remis de sa coupure au cuir chevelu,
Servat : s'il garde la boule à Zed (parce que la chevelure de Szarzewski...),
Mas, s'il est remis de blessure,
Nallet : s'il prend le capitanat,
Pierre : s'il est décidé à se faire un nom avec son prénom, comme dans le tournoi,
Dussautoir : si dégagé du poids du brassard, il devient le Betsen découpeur de Wilkinson d'antan,
Bonnaire : s'il se décide à plaquer aux jambes en bout de ligne,
Harinordoquy : s'il se rase la moustache,
Parra : s'il est efficace contre les poux,
Trihn-Duc : si la logique est enfin respectée,
Traille : s'il joue enfin à son poste, 1er centre (capable de suppléer Trinh-Duc au pied et d'apporter de la densité physique face aux centres anglais monstrueux, ouais, là c'est un peu technique),
Rougerie : s'il ne joue pas en caleçon (là ce n'est pas technique, c'est juste esthétique)
Heymans : s'il est toujours Toulousain dans sa tête,
Clerc : PAS DE SI, IL EST OBLIGATOIRE, une occasion - un essai, le seul à surnager dans la mélasse,
Médard : s'il ne se rase pas les rouflaquettes.
jeudi 22 septembre 2011
La charnière de la porte
Est-ce une farce? Non, tu peux te pincer très fort tu ne rèves pas. Il en a révé, il l'a fait!
Et pourtant, c'était à parier qu'il allait le faire, notre sélectionneur national. Tout simplement parce que cela dure depuis un moment. Je vous parle là d'un temps que les moins de 20 ans peuvent à peine connaître, un temps ou le sélectionneur national avait un avenir de ministre et qu'il ne le savait même pas, un temps où l'équipe de France de rugby se cherchait... une charnière.
Dommage, je n'ai plus les statistiques mais repensez aux chaises musicales qui ont eu lieu depuis l'ère Laporte : Elissalde et Michalak en 9 ou en 10 (on ne savait jamais quel numéro on allait leur coller sur le dos), les allers-retours de Yachvili et Beauxis, Galthié qui ne savait jamais avec qui il allait faire la paire, la montée de Traille (pour redescendre à l'arrière) etc...Toute l'agitation d'aujourd'hui tient dans les racines de cette instabilité passée, dans cette charnière qui branle dans le manche depuis 10 ans, de notre incapacité à faire confiance sur plus de 3 matches à 2 joueurs clés dans l'organisation de l'équipe. Pourtant, Marc avait des convictions : il a placé Trinh-Duc et Parra dès son arrivée pour passer les plats entre avants et arrières avec l'objectif des les imposer 4 ans plus tard en coupe du monde. Mais il se prend les pieds dans le tapis au moment de les servir. Pourquoi? Au nom de la forme du moment semble-t-il. Mais surtout au prix de la confiance de ses hommes à la veille de se coltiner ce qui se fait de mieux sur la planète rugby.
Nous verrons samedi si une fois les pieds du coach pris dans le tapis, le reste de la troupe aura suffisament de talent pour maintenir les plats sur le plateau sans asperger les convives et rentrer à l'hôtel sans suppléments de bagages. Ne vendons pas la peau du coq, il n'est jamais aussi coriace que quand on ne l'attend pas et là, franchement, on n'est pas prêt à descendre à l'arrêt de bus pour le voir arriver.
En revanche, Philippe Saint-André sera-t-il capable de prendre enfin un tournevis pour resserer les vis de sa charnière et faire qu'elle ne soit plus branlante quand on poussera la porte et que le lièvre se sera échappé. Rien n'est moins sûr tant cette ADN de la charnière incertaine semble dorénavant inscrite dans l'identité de l'équipe de France. Allez les Bleus.
samedi 12 juin 2010
Pas si loin...
jeudi 13 mai 2010
Mea Culpa
J'ai l'air malin avec un finale Stade Toulousain - Biarritz... qui plus est au Stade de France!
J'ai beau essayer de me convaincre, ni le Pays Basque, ni le midi-Pyrénées ne sont celtes, de près ou de loin. Pas la trace d'un kilt, d'un biniou ou d'une marque de bière ou de wiskhy. Rien, nada, la bulle.
Voilà, il y a des années où ça ne veut pas sourire et où le blogueur se doit de reconnaître que lui aussi peut faire des erreurs. Mais vous verrez l'an prochain... on en reparlera. Tout cela n'est pas bien grave, et ne me coupe pas l'appétit... il est vrai que comme tout bon français j'ai un bon coup de fourchette (elle était facile).
dimanche 28 février 2010
La panne de jeu...
En Angleterre où je me trouvais ce week end, Jonathan Davies le célèbre gallois devenu commentateur de la BBC disait que le coach de la défense gallois était sûrement le deuxième meilleur au monde... derrière David Ellis qui officie pour l'équipe de France et ce depuis l'ère Laporte.
J'apprécie beaucoup Marc Lièvremont mais je peine à voir le schéma de jeu qu'il souhaite voir appliquer sur le terrain. Certes la défense est la base de l'attaque dans le rugby moderne mais que nous serait-il arrivé si nous n'avions pas fait 2 interceptions où si les gallois ne s'étaient pas emmélés les crayons. Nous aurions défendu de façon stérile car il ne me semble pas que nous ayons eu la capacité à créer derrière notre conquête.
Je trouve la remarque de Laurent Bénezech http://www.oeildebenezech.fr/ fort juste lorsque l'on compare le XV de France aujourd'hui aux Anglais de Woodward en 2003. Laisser la balle à l'adversaire et le faire déjouer sur notre force physique et notre organisation défensive, jouer les contres et marquer les pénalités. Ca c'était le rugby d'il y a presque 10 ans, aujourd'hui les Blacks nous ont montré la voie au mois de novembre à St Denis en faisant vivre le ballon.
Warren Catland, l'entraineur Gallois d'origine Kiwi, ignore totalement la prestation française et dit dans tous les journaux qu'il est fier de son équipe car elle a tenté de produire du jeu. Mais elle a perdu. Nous n'en n'avons pas créé et nous avons gagné. Pour le moment...
Seul le résultat compte et la France est toujours en lice pour un grand chelem après une victoire à Cardiff (ne l'oublions pas) ce qui est tout de même un exploit. Gageons qu'avoir joué à l'extérieur aura inhibé les velléités créatives françaises et que nos deux derniers matches à Paris nous permettront de voir un autre visage du XV de France, plus près du discours sur le jeu proné par Marc Lièvremont.