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lundi 22 février 2016

Traduction d'un article du Western Mail - Cardiff.

Traduction d’un article du Western Mail - Cardiff,  walesonline.co.uk
Par rédaction, le 22 février 2016. 
Demande de droits en-cours. 
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Conférence de presse de Rob Howley, le 22 février 2016.


Ceci est la traduction des propos de l’Entraîneur-Adjoint du XV de Galles, Rob Howley, lors d’une conférence de presse donnée le 22 février 2016 avant le match opposant le Pays de Galles à la France le 26 février 2016 au Principality Stadium de Cardiff. 



1.05PM
Point des blessés.
Luke Charteris continue actuellement sa rééducation avec le staff médical. Nous prendrons une décision plus tard dans la semaine. Jon Davies ira à l’entraînement et nous verrons comment il se sent. Nous sommes déçus de perdre Cory Allen sur une blessure à la cheville. Il passera une radio cet après-midi.  


1.06PM
Sur Rhys Priestland.
Rhys Priestland s’est entraîné sans contact ce matin, il se ressentait d’une légère béquille. Il devrait être à l’entraînement cet après midi . 

1.08PM
Sur les blessures des centres. 
Jon (Jonathan Davies) doit s’entraîner cet après-midi. C’est un joueur d’expérience, qui a joué avec les Lions Britanniques. Nous sommes dans une période compliquée et tout ce que vous pouvez espérer c’est que les joueurs que vous libérez pour jouer le championnat ne se blessent pas. On a mis George (North) en 13 à l’entraînement, juste au cas où. C’est une option. 

1.10PM
Sur le forfait de Cory Allen
Quand les joueurs sont libérés pour jouer avec leurs clubs, c’est la chance pour eux de se faire remarquer. C’est ce pour quoi ils sont payés. Parfois, c’est frustrant pour eux de ne pas être libérés ou d’être conservés dans les 23. C’était une bonne chose de pouvoir libérer autant de joueurs mais nous avons été déçus de perdre Cory. 

1.12PM
Sur le dilemme à l’aile. 
Nos trois ailiers ont impressionné. Après avoir vu le match des (Cardiff) Blues, tous les deux, Alex (Cuthbert) et Tom (James) ont bien joué. Mais Hallam est encore jeune et n’a pas les kilomètres au compteur des autres joueurs. Je ne m’exprimerai pas plus là-dessus pour le moment!

1.13PM
Sur la non-qualification de David Smith
A ce qu’on m’a dit, il est inéligible. C’est bien ça? Ils ont pris leur décision et c’est leur choix. Nous allons attendre de voir qui est appelé à sa place, comme vous. 

1.14PM
Sur Dan Lydiate.
Ce fut un match dur à Edimbourg. Nous connaissons ses qualités. La dernière fois qu’il a joué un match en entier, c’était à la période de Noël et il est important qu’il gagne du temps de jeu. Pour être honnête, je l’ai trouvé très bon. 

1.18PM
Sur la charnière de l’équipe de France. 
Ils ont mis en place une charnière qui a joué les deux premiers matches. Machennaud est un grand numéro 9 et j’ai eu beaucoup d’admiration pour lui quand je l’ai vu joué en Champions Cup contre les Scarlets avec le Racing. Ils essaient d’être d’une précision chirurgicale dans les 22 adverses. 

1.23PM
Sur la confiance engrangée grâce à la victoire sur l’Ecosse. 
C’était bien de voir George North prendre les espaces. On a amélioré le nombre de passes au contact et voir George (North) and Jamie (Roberts) marquer sous pression, c’était génial. Parfois, on nous reproche le nombre d’essais marqués. Mais nous avons marqué 3 fois contre une bonne équipe d’Ecosse. Ca nous donne la confiance et la continuité pour se projeter dans le match contre la France. 

1.27PM
Nous devons passer la troisième ou la quatrième vitesse. 
Evoluer, avancer, c’est ce qui nous intéresse. Contre l’Ecosse, nous n’avons pas gagné autant de rucks que contre l’Irlande. Nous demandons aux joueurs d’être encore plus précis. Nous voulons devenir meilleurs à mesure que le Tournoi avance et nous devons passer la troisième, voire la quatrième vitesse. 

1.34 PM
Sur le toit. 
Nous n’avons encore rien décidé. 

1.39PM
Sur la domination en mêlée face à la France. 
Comme je l’ai dit à Robin McBryde, ce serait bien que notre domination en mêlée continue. La semaine dernière, nous avons lancé le jeu sur seulement deux mêlées et deux touches. Ca plante le décor en quelques sortes. La France a une réputation en mêlée fermée et ces dernières années, je peux dire que nous avons fait mieux que leur résister. La discipline est la clé et ce qu’il faut c’est surtout ne pas trop leur donner de ballons. Il en sera de même ce week-end. 

1.45PM
Sur Rhys Webb
J’espère qu’il sera de retour ce week-end. Nous souhaitons tous qu’il revienne pour jouer la Ligue Celte. Il est important qu’il ait du temps de jeu. Nous avons de la chance d’avoir Gareth Davies, il marque des essais très importants. 

Ainsi se termine la conférence de presse donnée par Rob Howley. 

vendredi 12 février 2016

Traduction d’un article de Irish Independent - Dublin.

Traduction d’un article de Irish Independent - Dublin, independent.ie 
Demande de droits en-cours. 
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Les Français sont fragiles mentalement – Girvan Dempsey


Cian Healey à l’entraînement hier avec le Leinster à l’UCD alors qu’il continue de se remettre d’une blessure au genou. 
Le pilier Irlandais ne prendra pas part au Tournoi des Six Nations dans l’immédiat. 
Photo: Piaras Ó Mídheach / Sportsfile






Six jours de repos entre deux matches internationaux, c’est déjà très peu quand tout va bien mais après une rencontre qui a laissé des traces, comme face au Pays de Galles dimanche dernier, Paris n’est pas la destination rêvée pour jouer le prochain match. 


L’avantage du terrain et un jour de repos supplémentaire pourraient bien favoriser l’équipe de France new-look de Guy Novès, mais les Français restent extrêmement vulnérables. Durant ses 10 ans de carrière, Girvan Dempsey a rencontré l’Equipe de France à de nombreuses reprises. Il sait que le challenge qui attend l’équipe de Joe Schmidt samedi ne sera pas facile, mais aussi que son équipe n’aura pas peur. 

Le match contre l’Italie le week-end dernier a révélé un grand nombre de lacunes côté français, alors que la victoire de l’Irlande sur la France lors de la dernière Coupe du Monde reste dans toutes les mémoires. Pour Dempsey, la France n’a pas changé radicalement avec l’arrivée de Guy Novès et, pour lui, l’Irlande exploitera mieux les erreurs des français que l’Italie. 

« J’en suis sûr », répond Dempsey quand on lui demande si la France est encore fragile mentalement. « C’est une nouvelle équipe. Ils sont en rodage. Ils vont s’améliorer. Mais je crois qu’ils ont encore de nombreuses faiblesses dont nous pouvons profiter. Les Italiens ont été excellents sur ce qu’ils ont faits. Un peu plus de sérénité et ils gagnaient ce match. Il est certain que la France va hausser le niveau de son jeu ce week-end et ils ont cet avantage du jour de récupération en plus ». 

Toujours selon Girvan Dempsey : « La récupération, ce sera à n’en pas douter un gros challenge pour l’Irlande : remettre les gars debout, leur redonner des forces et les renvoyer sur le pré aussi vite que possible. Le Stade de France est un stade extraordinaire avec une grosse ambiance. Mais ça a toujours été le cas au cours des années : si vous prenez le score et ne laissez pas les français rentrer dans la partie, vous avez fait la moitié du chemin pour gagner le match ». 

Quasi-impossible de revenir. 

« A Paris, si les Français jouent comme il faut, une fois qu’ils ont pris le score, il est quasi-impossible de revenir ». 

Pour Fergus McFadden, joueur qui était sur la liste de cachée de l’Irlande pour la Coupe du Monde, être obligé de regarder les matches du bord du terrain a été dur mais il ne désespère pas de rentrer à nouveau dans les plans de Schmidt avant la fin du Tournoi. Le dernier match de Mc Fadden avec l’équipe d’Irlande  a eu lieu durant les matches de préparation à la Coupe du Monde contre le Pays de Galles et sa récente suspension de trois semaines pour stamping ne l’a pas aidé pour faire partie du groupe des 35. 

« Je me sentais en forme avant ma suspension », maintient Mc Fadden. « J’avais fait une bonne succession de matches et cette suspension est arrivée au plus mauvais moment pour moi: au moment où le Leinster avait de grosses échéances et où ces échéances pouvaient mener à la sélection pour les Six Nations. Avant cela, j’étais assez content de mon niveau alors l’important pour moi c’est de gagner du temps de jeu hors sélection et d’essayer de retrouver le rythme. Il (Schmidt) a seulement dit que je ne serai pas sélectionnable pour les 2 premières semaines. On est en seconde semaine maintenant. A partir de la semaine prochaine, nous verrons ce qui arrivera ». 

«J’espère que les copains vont briller avec l’Irlande mais pour le moment tout ce qui compte pour moi c’est de prendre des points avec le Leinster pendant que les gars sont en sélection. Face à ce challenge, je crois que je suis un des joueurs les plus expérimentés. Alors, tout ce que je vais essayer de faire, c’est d’apporter le maximum au groupe ». 

« Ecoutez, quand vous êtes de retour en club, tout ce que vous essayez de faire, c’est de mettre le pied sur l’accélérateur et de foncer. Et si cela a pour effet de vous voir finir en sélection, alors c’est génial ». 


Irish Independent.  

Traduction d'un article du Telegraph - Londres

Par Steve James, le 12 janvier 2016.
Demande de droits en cours. 
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Avec l'arrivée de grands noms en Premiership, l’Angleterre se rapproche encore un peu de la France.

Le salary cap n’est pas encore aussi élevé en Angleterre qu’en France mais il y a bien un palier de franchi en Premiership. Est-ce une bonne chose? Le temps le dira.  


Schalk Burger jouera aux Saracens la saison prochaine. Photo : Rex

















L’Angleterre est-elle en train de devenir le nouvel Eldorado à la Française? L’arrivée de grands noms en Aviva Premiership semble sans fin. Dernier transfert en date, JP Pietersen jouera à Leicester la saison prochaine. Victor Matfield et Jean de Villiers sont déjà là, tout comme Francois Louw, Jamie Roberts, George North, James Horwill, George Smith, Jeremy Thrush et Ben Franks. L’an prochain vont arriver, parmi d’autres, Louis Picamoles, Matt Toomua, Schalk Burger, Toby Faletau et Luke Charteris. 

On voit déjà les effets de la règle des deux joueurs autorisés en-dehors du salary cap, tout comme l’augmentation de celui-ci, qui va passer à 7 millions de Livres (9,2 millions d’Euros) en 2017-2018. Ce n’est pas encore au niveau des Français qui peuvent dépenser jusqu’à 8,6 millions de Livres (11,3 millions d’Euros) mais c’est un début, indéniablement. La plupart des noms cités ci-dessus auraient certainement pris le chemin de la France les années précédentes et le dernier grand joueur français à avoir fait le chemin vers l’Angleterre avant Picamoles date d’il y a une éternité. 

Est-ce une bonne chose? C’est la question. Et Tom Coventry, Manager des London Irish, à propos de l’arrivée de Burger (32 ans) aux Saracens, apporte un début de réponse.

« L’arrivée de ces joueurs de haut niveau sur la feuille de match fait reculer d’autant les autres sur la liste. Quand vous êtes un jeune joueur, la période pendant laquelle vous pouvez jouer et acquérir de l’expérience est très courte. Cela pourrait être un problème pour le rugby Anglais », dit Coventry. Celui-ci est confronté à ce cas aux London Irish avec Ben Franks qui a 31 ans. Certes, on peut imaginer que certains de ces joueurs expérimentés venant de l’étranger sont enclins à apporter leurs conseils aux plus jeunes, notamment pour s’assurer une reconversion en tant qu’entraîneur au club. C’est en tout cas l’expérience que j’ai connue dans le cricket professionnel. 

Toutefois, Coventry a raison. Il est nécessaire de trouver un équilibre entre faire venir des stars de l’étranger et le développement des talents-maison. 

C’est vrai qu’une règle est mise en place pour récompenser généreusement les clubs qui font jouer des internationaux Anglais. Et c'est remarquable. Celle-ci a été maintes fois mise en avant, notamment suite à La Coupe du Monde de Rugby où après la défaite Anglaise, Mark McCafferty, le Directeur Général de la Ligue de Rugby avait déclaré : « nous avons 70% ou plus de joueurs sélectionnables dans le championnat Anglais, ce qui mettrait la honte au championnat de football Anglais, The Premiership ou à la première division de rugby en France, le Top 14. Nous avons un vivier de 200 joueurs qui jouent tous les week-ends et qui sont sélectionnables pour l’Angleterre ». 

Pas plus tard que samedi dernier, Jim Malinder, Directeur du Rugby du Club de Northampton, après une courte défaite devant Leicester, exaltait les vertus de certains de ses jeunes joueurs anglais comme le talonneur Mike Haywood ou le pilier droit Paul Hill. « Je crois qu’aujourd’hui, nous avions 20 joueurs sélectionnables » a-t-il déclaré. « Et la majorité des gars vient du centre de formation, ils sont d’ici ». 

Malgré tout, j’étais préoccupé en observant les 10 équipes en action dans le Premiership ce week-end. Au poste de demi d’ouverture, on comptait 7 étrangers au coup d’envoi, et il en était de même au poste de pilier droit où l’équipe d’Angleterre cherche des candidats. Nous devons être vigilants. 

Mais il y a un hic. Lors de la Coupe du Monde de Rugby, sur les 225 joueurs basés à l’étranger, 84 jouaient en France, 79 en Angleterre. Est-ce trop? Sûrement, mais sans cela où les joueurs du Pacifique - les Samoa avaient 28 de leurs 31 joueurs à l’étranger, les Fidji 29 et les Tonga 30 - trouveraient-ils un emploi? A quoi ressembleront ces statistiques en 2019? Et est-ce que ce seront les quatre mêmes équipes qu’aujourd’hui - Nouvelle Zélande, Angleterre, Irlande et France - qui n’auront aucun de leurs internationaux jouant à l’étranger. 

Çà a plutôt bien fonctionné pour l’une d’entre elles en 2015.